Titre : |
Conquête spatiale et démocratie |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Roger LESGARDS, Auteur |
Editeur : |
Presses de Sciences Po |
Année de publication : |
1998 |
Collection : |
La bibliothèque du citoyen |
Importance : |
124 pages |
Format : |
Broché |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-7246-0743-7 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Espace et droit des activités spatiales
|
Mots-clés : |
conquête espace démocratie espace extra-atmosphérique exploration aspect politique |
Index. décimale : |
333.94 : Espace (ouvrages interdisciplinaires sur la politique spatiale) |
Résumé : |
Le spatial est-il soluble dans démocratie ? C'est la question à 13 milliards de francs de crédits publics annuels que pose Roger Lesgards, dans un petit livre édité dans une collection dont le nom, "La bibliothèque du citoyen", est tout un programme. Et sa réponse d'expert - il a participé à la direction du Cnes, l'Agence spatiale française - rend pour le moins morose. Il décrit en effet un "dispositif aristocratique" où toutes les "grandes décisions sont le produit d'états-majors restreints" : le Président, quelques ministres et une technostructure réunie autour du patron du Cnes. Parfois, les "aristocrates" voient juste ... A d'autres moments, ils se plantent lamentablement ... Alors Roger Lesgards s'inquiète. Car rien n'interdit que les erreurs soient à l'avenir plus nombreuses que les bonnes décisions. Il invite donc les élus à mettre leur nez, et plus encore, dans les dossiers techniques et budgétaires, encourage les citoyens à s'informer... et donne l'exemple en livrant "son opinion de citoyen" sur les "grands choix". Plutôt le robot que l'astronaute, plutôt de l'utile que de l'exploration martienne et profil bas côté budgétaire. Roger Lesgards, échaudé par l'expérience, cherche les moyens d'appuyer I'intérêt général au détriment de celui d'une petite caste technicienne. Il ne vous reste plus qu'à lire l'opuscule... et à l'offrir à votre député.
Il ne s'agit pas d'un ouvrage de plus pour vulgariser les sciences et les techniques de l'espace mais d'un ensemble de questionnements et réflexions critiques portant sur " l'aventure ou la conquête spatiale " des hommes. L'auteur, choisissant délibérément de se situer sur le plan politique et culturel, se pose deux types de questions. Tout d'abord, pourquoi les hommes engagent-ils des moyens considérables pour aller dans l'espace extra-atmosphérique, soit en s'y risquant eux-mêmes, soit en y expédiant des engins automatiques ? Quête ou conquête, rêve ou utilitarisme, quels en sont les ressorts profonds ? Et pour quels profits ? Peut-on imaginer aujourd'hui d'autres perspectives que celles qui sont prises pour le développement des politiques spatiales dans le prochain millénaire ? Puis, deuxième type de questions : comment les choix de ces politiques spatiales s'inscrivent-ils dans les institutions et les processus démocratiques ? Comment ont été prises les décisions concernant Ariane, Hermès, la station orbitale internationale ? Quelle place y tiennent l'opinion publique, les groupes de pression, les citoyens et leurs représentants ? Les grands programmes scientifiques et techniques posent-ils un problème particulier au fonctionnment démocratique ?
|
Conquête spatiale et démocratie [texte imprimé] / Roger LESGARDS, Auteur . - Presses de Sciences Po, 1998 . - 124 pages ; Broché. - ( La bibliothèque du citoyen) . ISBN : 978-2-7246-0743-7 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Espace et droit des activités spatiales
|
Mots-clés : |
conquête espace démocratie espace extra-atmosphérique exploration aspect politique |
Index. décimale : |
333.94 : Espace (ouvrages interdisciplinaires sur la politique spatiale) |
Résumé : |
Le spatial est-il soluble dans démocratie ? C'est la question à 13 milliards de francs de crédits publics annuels que pose Roger Lesgards, dans un petit livre édité dans une collection dont le nom, "La bibliothèque du citoyen", est tout un programme. Et sa réponse d'expert - il a participé à la direction du Cnes, l'Agence spatiale française - rend pour le moins morose. Il décrit en effet un "dispositif aristocratique" où toutes les "grandes décisions sont le produit d'états-majors restreints" : le Président, quelques ministres et une technostructure réunie autour du patron du Cnes. Parfois, les "aristocrates" voient juste ... A d'autres moments, ils se plantent lamentablement ... Alors Roger Lesgards s'inquiète. Car rien n'interdit que les erreurs soient à l'avenir plus nombreuses que les bonnes décisions. Il invite donc les élus à mettre leur nez, et plus encore, dans les dossiers techniques et budgétaires, encourage les citoyens à s'informer... et donne l'exemple en livrant "son opinion de citoyen" sur les "grands choix". Plutôt le robot que l'astronaute, plutôt de l'utile que de l'exploration martienne et profil bas côté budgétaire. Roger Lesgards, échaudé par l'expérience, cherche les moyens d'appuyer I'intérêt général au détriment de celui d'une petite caste technicienne. Il ne vous reste plus qu'à lire l'opuscule... et à l'offrir à votre député.
Il ne s'agit pas d'un ouvrage de plus pour vulgariser les sciences et les techniques de l'espace mais d'un ensemble de questionnements et réflexions critiques portant sur " l'aventure ou la conquête spatiale " des hommes. L'auteur, choisissant délibérément de se situer sur le plan politique et culturel, se pose deux types de questions. Tout d'abord, pourquoi les hommes engagent-ils des moyens considérables pour aller dans l'espace extra-atmosphérique, soit en s'y risquant eux-mêmes, soit en y expédiant des engins automatiques ? Quête ou conquête, rêve ou utilitarisme, quels en sont les ressorts profonds ? Et pour quels profits ? Peut-on imaginer aujourd'hui d'autres perspectives que celles qui sont prises pour le développement des politiques spatiales dans le prochain millénaire ? Puis, deuxième type de questions : comment les choix de ces politiques spatiales s'inscrivent-ils dans les institutions et les processus démocratiques ? Comment ont été prises les décisions concernant Ariane, Hermès, la station orbitale internationale ? Quelle place y tiennent l'opinion publique, les groupes de pression, les citoyens et leurs représentants ? Les grands programmes scientifiques et techniques posent-ils un problème particulier au fonctionnment démocratique ?
|
| |