Titre : |
L'inégalité du monde |
Titre original : |
Économie du monde contemporain |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Pierre-Noël GIRAUD, Auteur |
Editeur : |
Gallimard |
Année de publication : |
1996 |
Importance : |
352 pages |
Format : |
Broché |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-07-032954-0 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Ouvrages généraux
|
Mots-clés : |
économie mondiale capitalisme territoire pays d'industrialisation politique finances internationales géopolitique nomadisation des capitaux concurrence compétitivité |
Index. décimale : |
000 - pas d'indexation décimale connue |
Résumé : |
L'inégalité, ou : pourquoi y a-t-il des riches et des pauvres ? A cette question essentielle de l'économie, Pierre-Noël Giraud apporte une réponse originale : plutôt que de mettre en rapport inégalité sociale et croissance dans chaque pays, il préfère embrasser, sur deux siècles, les inégalités internes et externes, sociales et spatiales, des capitalismes, restituant, par là même, la dynamique de l'économie du monde contemporain. Emergence des inégalités entre pays, réduction des inégalités sociales internes en fin de période, tel aura été - du XVIIIè siècle aux années soixante-dix de ce siècle - le double mouvement d'ensemble de l'inégalité du monde. Or, depuis vingt ans, ce mouvement s'inverse. Un rattrapage des pays riches extrêmement rapide a été entamé, non seulement par les " nouveaux pays industrialisés " (Corée du Sud, Taiwan, Singapour), mais aussi - fait majeur de cette fin de siècle - par les vastes " pays à bas salaire et à capacité technologique " : la Chine, l'Inde, l'ex-Union soviétique. Cependant, cette réduction des écarts entre pays s'accompagne, au sein des pays riches, d'une croissance des inégalités polarisant la société en une minorité de " compétitifs " et un large groupe de " protégés " qui deviennent les clients des premiers. Nous sommes désormais entrés dans une nouvelle ère de l'inégalité du monde.
"Pourquoi y a-t-il des riches et des pauvres ?" Pour Pierre-Noël Giraud, comprendre les inégalités constitue l'interrogation majeure de l'économie. Examinant l'histoire des capitalismes depuis le XVIIIe siècle, il décèle un retournement de tendance dans les années quatre-vingt. Si, jusqu'à cette période, les écarts de richesses entre pays se sont accrus, les inégalités sociales internes ont diminué. C'est l'inverse qui se produit aujourd'hui sous l'effet de la globalisation. Les nouveaux pays industrialisés et les "pays à bas salaires et à capacités technologiques" profitent des échanges internationaux et de la "nomadisation des activités capitalistes" pour se développer et combler une partie de leur retard. Mais les travailleurs non qualifiés des pays développés en subissent les conséquences, provoquant à terme un laminage des classes moyennes salariées, éclatées entre les compétitifs, les protégés et les exposés à la concurrence internationale.
Une thèse stimulante sur les effets de la mondialisation. --Gery Dumoulin |
L'inégalité du monde = Économie du monde contemporain [texte imprimé] / Pierre-Noël GIRAUD, Auteur . - Gallimard, 1996 . - 352 pages ; Broché. ISBN : 978-2-07-032954-0 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Ouvrages généraux
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Mots-clés : |
économie mondiale capitalisme territoire pays d'industrialisation politique finances internationales géopolitique nomadisation des capitaux concurrence compétitivité |
Index. décimale : |
000 - pas d'indexation décimale connue |
Résumé : |
L'inégalité, ou : pourquoi y a-t-il des riches et des pauvres ? A cette question essentielle de l'économie, Pierre-Noël Giraud apporte une réponse originale : plutôt que de mettre en rapport inégalité sociale et croissance dans chaque pays, il préfère embrasser, sur deux siècles, les inégalités internes et externes, sociales et spatiales, des capitalismes, restituant, par là même, la dynamique de l'économie du monde contemporain. Emergence des inégalités entre pays, réduction des inégalités sociales internes en fin de période, tel aura été - du XVIIIè siècle aux années soixante-dix de ce siècle - le double mouvement d'ensemble de l'inégalité du monde. Or, depuis vingt ans, ce mouvement s'inverse. Un rattrapage des pays riches extrêmement rapide a été entamé, non seulement par les " nouveaux pays industrialisés " (Corée du Sud, Taiwan, Singapour), mais aussi - fait majeur de cette fin de siècle - par les vastes " pays à bas salaire et à capacité technologique " : la Chine, l'Inde, l'ex-Union soviétique. Cependant, cette réduction des écarts entre pays s'accompagne, au sein des pays riches, d'une croissance des inégalités polarisant la société en une minorité de " compétitifs " et un large groupe de " protégés " qui deviennent les clients des premiers. Nous sommes désormais entrés dans une nouvelle ère de l'inégalité du monde.
"Pourquoi y a-t-il des riches et des pauvres ?" Pour Pierre-Noël Giraud, comprendre les inégalités constitue l'interrogation majeure de l'économie. Examinant l'histoire des capitalismes depuis le XVIIIe siècle, il décèle un retournement de tendance dans les années quatre-vingt. Si, jusqu'à cette période, les écarts de richesses entre pays se sont accrus, les inégalités sociales internes ont diminué. C'est l'inverse qui se produit aujourd'hui sous l'effet de la globalisation. Les nouveaux pays industrialisés et les "pays à bas salaires et à capacités technologiques" profitent des échanges internationaux et de la "nomadisation des activités capitalistes" pour se développer et combler une partie de leur retard. Mais les travailleurs non qualifiés des pays développés en subissent les conséquences, provoquant à terme un laminage des classes moyennes salariées, éclatées entre les compétitifs, les protégés et les exposés à la concurrence internationale.
Une thèse stimulante sur les effets de la mondialisation. --Gery Dumoulin |
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