Titre : |
Condition de l'homme moderne |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Hannah ARENDT, Auteur |
Editeur : |
Pocket |
Année de publication : |
1994 |
Importance : |
406 pages |
Format : |
Broché |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-266-04387-8 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Culture Ouvrages généraux
|
Mots-clés : |
sociologie philosophie droit domaine public domaine privé travail oeuvre action vita activa |
Index. décimale : |
000 - pas d'indexation décimale connue |
Résumé : |
L'homme moderne perd sa vie à la gagner. Que fait-il, en effet ? Travailler pour subvenir à ses besoins ? Oeuvrer pour construire un monde d'objets dont les plus éminents sont les oeuvres d'art ? Agir au sens politique du terme pour instituer un monde commun régi par des valeurs communes ? Sans conteste, de ces trois modalités de la vie active (par opposition à la vie contemplative des Anciens), la dernière est désormais sacrifiée. Notre époque est ainsi marquée par le dépérissement du politique et le triomphe de l'économie. La condition de l'homme moderne est celle d'un homo laborans qui ne se reconnaît plus dans ce qu'il fait, et non celle de cet animal politique, comme le définissait Aristote, qui se construisait en construisant la cité.
L'horreur économique n'a pas attendu la mondialisation pour alerter les philosophes. Ne patientez pas jusqu'à la prochaine dépression boursière pour vous donner le loisir de lire ce classique résolument moderne ! --Paul Klein
Notre siècle a totalement transformé le statut de l'homme ; celui-ci est désormais un membre d'un ensemble qui le dépasse, et dont il ne peut s'échapper. Il vit dans un monde où la technique prend de plus en plus d'importance, et où le politique s'impose sans possibilité d'écart ou de fuite. Ce monde est également celui des pires violences, de la barbarie généralisée. Hannah Arendt commence ici sa réflexion sur l'originalité radicale de notre époque. Elle pose les bases d'une réflexion qui permette, peut-être, de se donner les moyens d'éviter les dérapages vers la violence aveugle, en comprenant en profondeur la dimension de " l'homme moderne ". Un nouvel humanisme ? |
Condition de l'homme moderne [texte imprimé] / Hannah ARENDT, Auteur . - Pocket, 1994 . - 406 pages ; Broché. ISBN : 978-2-266-04387-8 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Culture Ouvrages généraux
|
Mots-clés : |
sociologie philosophie droit domaine public domaine privé travail oeuvre action vita activa |
Index. décimale : |
000 - pas d'indexation décimale connue |
Résumé : |
L'homme moderne perd sa vie à la gagner. Que fait-il, en effet ? Travailler pour subvenir à ses besoins ? Oeuvrer pour construire un monde d'objets dont les plus éminents sont les oeuvres d'art ? Agir au sens politique du terme pour instituer un monde commun régi par des valeurs communes ? Sans conteste, de ces trois modalités de la vie active (par opposition à la vie contemplative des Anciens), la dernière est désormais sacrifiée. Notre époque est ainsi marquée par le dépérissement du politique et le triomphe de l'économie. La condition de l'homme moderne est celle d'un homo laborans qui ne se reconnaît plus dans ce qu'il fait, et non celle de cet animal politique, comme le définissait Aristote, qui se construisait en construisant la cité.
L'horreur économique n'a pas attendu la mondialisation pour alerter les philosophes. Ne patientez pas jusqu'à la prochaine dépression boursière pour vous donner le loisir de lire ce classique résolument moderne ! --Paul Klein
Notre siècle a totalement transformé le statut de l'homme ; celui-ci est désormais un membre d'un ensemble qui le dépasse, et dont il ne peut s'échapper. Il vit dans un monde où la technique prend de plus en plus d'importance, et où le politique s'impose sans possibilité d'écart ou de fuite. Ce monde est également celui des pires violences, de la barbarie généralisée. Hannah Arendt commence ici sa réflexion sur l'originalité radicale de notre époque. Elle pose les bases d'une réflexion qui permette, peut-être, de se donner les moyens d'éviter les dérapages vers la violence aveugle, en comprenant en profondeur la dimension de " l'homme moderne ". Un nouvel humanisme ? |
| |